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Soirée de projection

Soirée de projection intime mais intéressante vendredi 2 septembre. Au programme, le documentaire de Michelle Bondi : Il Faut Dire Les Choses autour des six années de mandat du procureur Eric de Montgolfier. Je vous livre les réflexions que le film a inspiré à notre trésorier (que son nom soit loué jusqu'à la 19e génération) :

Allais-je dire que, durant les premières minutes, j’ai eu du mal à m’intéresser vraiment au sujet, mais que peu à peu mon attention a été totalement captée ?
Allais-je parler de ces effets, moins spéciaux qu’avant, qui fleurissent tout le long du film ; de ces trucages qui finalement, passée la première réaction de méfiance dubitative, montrent que les auteurs les emploient à bon escient ?
Allais-je confier que j’ai aimé cette façon de diviser constamment l’écran en deux parties, l’une cadrant la personne interviewée, et l’autre laissant défiler des images du Vieux-Nice ?
Allais-je révéler que la seule chose qui me chagrine dans ce reportage, c’est la musique – ou plutôt le fond sonore – tantôt vaguement oriental, tantôt simili film à suspens, totalement inadaptée à mon goût ?

Hé bien non, la réflexion qui émerge de tout cela, c’est que cette vidéo étant tout à fait montrable, il faut alors nous demander : qui vient voir un documentaire ? Dans quelles conditions le diffuser ?
Notre-Sérénissime-Prince-Des-Salles-Obscures (ses cheveux sont noirs et sa barbe a trois jours) m’a dit qu’il n’y avait pas de règle générale. Et me voilà donc revenu à mon p’tit début d’article, comme quoi un travail n’est jamais perdu.
J’y écrivais que l’économiste Jean-Baptiste Say défendait l’idée selon laquelle « l’offre crée la demande » et que c’était peut-être pertinent en ce qui concerne l’économie, mais pas dans le domaine du spectacle.
Il me semble en effet que c’est l’inverse qui se produit. C’est le public, ou plus exactement le public potentiel qui créera nos salles, avec de beaux films à mettre dedans. Ce public est-il si changeant que cela ? N’y a-t-il pas moyen de « thésauriser » un capital-spectateurs qui grossirait d’année en année, de Rencontres en Rencontres ?

LUC

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