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Programme

  • C'est pour ce soir 21 h 30

    Lo Gran Festival projections et tchatche par Tilo Lagalla.

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  • Vidéos d'Art - Mardi 25

    Proposé par Philippe Frey avec la complicité de Frédéric Nakache, un programme de vidéos expérimentales d'une demi-heure assurera la liaison entre les deux partie du Gran Festival, mardi 25.

    Tallis et Corridor sont deux courtes pièces réalisées par Sylvain Fogato avec Christophe Guiraud pour les sons. « Deux objets issus de la confrontation d'expérimentations visuelles et musicales, refusant les principes d'illustration sonore, de structure narrative, de mise en image d'une composition musicale, au profit d'un travail climatique ».

    Der Himmel Und Der Erde (le ciel et la terre) de Sophie Solnychkine avec Malcolm Dakeyo pour le son. Ce travail propose une réflexion sur le paysage « naturel » envisagé sans coupure avec les éléments artificiels. A des vues distantes et froides d'étendues désertiques sont associés piliers de lignes haute tension, lignes électriques et baraques de chantier, artefacts, éléments éphémères et autres mobiliers en attente, qui végètent dans les campagnes en en modifiant le visage. Pourquoi ne pas cesser de considérer l'un comme une défiguration de l'autre, surtout en séparant des éléments qui sont autant de données coexistant dans la même réalité, selon un mode linéaire ? S'interroge Sophie Solnychkine qui « recherche ainsi une forme qui serait celle du soundscape, ou paysage sonore, et qui associerait paysage visuel et paysage sonore, dans une perspective de réunion d'un tout, de récréation d'un réel unifié.

    Suivra un « Making-of » du Kiosque à Image réalisé pour l'association Le Hublot par Elisabeth Vissio.

    Puis Titanes Disco Tiempo, pièce vidéo de Lionel Bayol-Thémines faisant partie d'une installation photo-vidéo-son réalisé lors d'une résidence à la Maison Nationale des Artistes.

    Le regard qu'il porte sur ses « Titanes », qui arborent en tous lieux leurs masques « moirés, nacrés, lamés » qui s'opposent, comme dans le récent pamphlet de Regis Debray, au « flapi, crevassé, fané », ces masques de lutteurs anachroniques qui s'inscrivent dans un univers en apparence paisible, nous obligent à fixer frintalement l'image de notre société face à la vieillesse. Gérad Alaux (Directeur de la Fondation des Arts Graphiques et plastiques).

  • Il Faut Dire Les Choses.

     

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    Éric de Montgolfier analyse les principaux évènements qui ont marqué ses six années de mandat au TGI de Nice. La situation de la justice niçoise telle qu’il l’a trouvée à son arrivée avec ses spécialités clientélistes, ses démêlés avec les réseaux maçonniques, la guerre au palais, le bras de fer avec les politiques locaux et, enfin, il fait le bilan de son parcours et se livre à une réflexion sur les carences de notre démocratie.

    Ce documentaire prenant comme un thriller est la dernière oeuvre de Michèle Bondi, cinéaste d’investigation niçoise formée au Brésil. On lui doit notamment La Terre à tremblé à Nice sur les municipales de 2001. Curieuse, opiniatre et rigoureuse, ses films nous offrent une autre vision de Nice, de son histoire immédiate. Un cinéma engagé pour mieux comprendre notre ville. Je vous propose de retrouver les impressions de notre trésorier à l'issue de la séance de visionnement de ce film que je vous incite à découvrir, non seulement pour son sujet passionnant, mais pour son style.

    Le documentaire sera présenté le jeudi 27 octobre à 21h30 au Théâtre Trimages.



     


  • Petits changements de programme

    C'est inévitable, il y aura quelques modifications sur la programmation. la plus notable concerne la soirée d'ouverture. Pris par le temps, Rimb ne sera pas présenté lundi mais vendredi, pour vous apparaître au mieux de sa forme. Pour ceux qui auraient eu le tract édité la semaine passée, le programme de samedi a été chamboulé (un peu) suite à la sélection de La Route Turque, ce très beau documentaire. Circumvisions et la performance de Emmanuel Benichou seront programmés à 18h30 pour laisser l'ouverture de la journée au récit de voyage de Jean-Baptiste Warluzel et Falk van Gaver.

    Enfin, le programme de vidéos d'art proposé par Philippe Frey et Frédéric Nakache s'établit comme suit : Tallis et Corridor de Sylvain Fogato, Der Himmel und Erde (le ciel et la terre) de Sophie Solnychkine, Making of. kiosque à Images. Le Hublot de Elisabeth Vission et  Titanes Disco Tempo de Lionel Bayol-Thémines. je vous en parle tout bientôt.


     

  • Films d'écoles

    Voici une programmation qui peut laisser le spectateur potentiel sur sa réserve. Par film d'école nous entendons les films réalisés dans un cadre scolaire ou d'atelier, par des enfants ou des adolescents. Le spectateur réservé a pourtant peu de chances d'être déçu par ces programmes. Il y a, malgré les maladresses formelles parfois et les contraintes de l'exercice, un regard souvent original, une fraîcheur dans l'acte de faire un film. Il y a aussi le plaisir de la découverte, nombre de réalisateurs programmés dans d'autres sections ayant fait leurs débuts dans un cadre scolaire. Je ne saurais trop vous inciter à assister à ce programme qui sera diffusé le mardi 25 octobre à 19h30.


    L'atelier d'animation de la Cinémathèque de Nice initie enfants et adolescents aux techniques d'animation. Comme chaque année, nous vous présentons une sélection de leurs meilleurs travaux : Coquin Petit Chat de Alise Canis et Clara Badaoui (groupe 7/9 ans) ; Corneille et Bernie de Jonathan Porterat et Florian Molle (groupe 10/13 ans) ; Le Hérisson de Jérémie Miot (groupe 10/13 ans) ; La Création de Cynthia Visvalingam (groupe 10/13 ans) ; Divina Institia In Monasterim de Fanny Genoux et Florent Fayolle (groupe 14/20 ans). Les films des tout jeunes sont souvent délicieux.

    Des enfants joyeux. Des adultes pervers. Un trou d’une serrure, une fenetre sur une vie nouvelle ? La Boîte à Musique de Ingrid Castaing, réalisatrice de talent souvent programmée aux Rencontres, est un projet à l’initiative de Sandra Pasternak et Brigitte Revest en partenariat avec l’association Amnesty International. Un travail sur le thème de l'enfance a été effectué avec des élèves du Lycée Paul Valery de Menton. Une première histoire en est sortie qui a évolué progressivement vers ce court métrage de 5 minutes intenses. Ingrid et les enseignants ont encadré une équipe composée des élèves ainsi que de professionnels de la région. Une belle expérience qu'il serait intéressant de reconduire.

    Comme chaque année également, une large part de ces programmations de films d'école sont consacrées aux films de l'ESRA Côte d'Azur. Je tiens à remercier ici son Directeur, Thierry Collard, pour son soutien constant et l'opportunité que nous avons de diffuser des films dont certains sont restés dans les annales de la manifestation. Cette année, nous avons décidé de vous montrer l'intégralité de la production des troisièmes années. Des auteurs en devenir qui sont désormais lancés dans la grande aventure du cinéma. Vous retrouverez Entre Chien et Loup De Ronan Bertrand et Gregory Ocelli, les auteurs de Souk El Had, Glory Hole de Guillaume Foirest. Le Coeur Sec de Ilana Schouver et Marine de Sébastien Gans.

    Venez les découvrir et les soutenir, ce sera pour beaucoup la première expérience d'un véritable public.

  • Danse, vidéo et cinéma

    Cette année, le spectacle vient apporter sa dimension vivante aux Rencontres à travers quatre programmations autour de la danse et de la vidéo.

    Jeudi 27, c'est la Compagnie Humaine qui « ouvre le bal » avec Inside the Cube, performance vidéo réalisée par Éric Oberdorff et dansée par Jeanne Sophie Chossat autour d'un cube étonnant aux multiples facettes oeuvre de artiste plasticienne Nadine Spinoza (The White Cube). La Compagnie Humaine, (soutenue par les villes de Nice et Cannes, le Conseil Régional PACA et le Conseil Général des Alpes Maritimes ainsi que par la DRAC PACA) est l'une des compagnies chorégraphiques les plus actives et les plus originales de la région. Fondée en 2002 par Eric Oberdorff, ancien danseur des Ballets de Monte-Carlo, elle proposera également Sometimes, une captation de leur dernier spectacle monté au théâtre national de Nice en 2005 et co réalisée par Loic Deltour et Eric Oberdorff. La compagnie Humaine a également participé activement au projet Rimb de Loïc qui sera présenté vendredi 28.

    Paolo Nocera fera également partie de cette programmation du jeudi avec la vidéo de son spectacle Chère Kitty, autour du journal d'Anne Franck. Paolo Nocera est danseur soliste au Ballet de l'Opéra de Nice et Chorégraphe.

     

    Vendredi, ce sera la Compagnie Antipodes qui occupera la scène dès 19h30 avec un spectacle inédit Ich Bin Don Quichotte. Variations autour du célèbre Hidalgo avec un dispositif original non sans rapports avec les moulins espagnols. La Compagnie Antipodes a été crée à Nice en 1997 par Lisie Philip, dont certains se souviendront de son rôle de Rosie dans le film homonyme de Cédric Romain. Antipodes a développé un concept de fusion entre danse et théatre. Cette année ils ont proposé le spectacle Ma Niak au Nhéâtre National de Nice. Ich Bin Don Quichotte est le prélude à un nouveau spectacle prévu pour 2006.

     

    Enfin, la Compagnie Reveida fera la transition entre les deux séances via un entracte déambulatoire. Jolie formule. Reveida est un amalgame du mot “rêve” et du mot grec “Eïdos” (idée) employé par Platon pour désigner ce que devrait être l'acte artistique : avoir une démerche d'interprétation du monde et non de simple représentation. Cette compagnie a été créée en 2002 par Delphine Pouilly et présentera une vidéo autour de sa dernière création : Ca m'allume des larmes aux oreilles, un spectacle en résidence et soutenu par la ville de Valbonne.

     

    En cerise sur le gateau, si vous me passez l'expression, deux courts métrages viendront renforcer cette réfexion autour des liens entre les différentes pratiques : Miettes d'Intimités de Catherine Savy, présenté aux rencontres 2003, ce premier film d'une réalisatrice venue de la danse avait séduit par la synthèse entre les univers de la comédie musicale et du conte. Esquisse, court métrage de Loïc Deltour réalisé en 2004 pour notre série la femme à laquelle je pense, est le premier travail d'utilisation de la danse dans une fiction de cinéma de son auteur et préfigure sans doute le dispositif ambitieux de Rimb.

     

    Autour de cet alléchant programme, une table ronde réunira les principaux participants le vendredi 28 à 17h30 : les compagnies Humaine, Antipodes et Reveida, Fabien Aïssa du collectif La Réplique, Loïc Deltour, Fred Alemany de l'association Le Hublot et Stéphane Eichenholc de la Compagnie Arcadia. Nous y discuteront des rapports entre cinéma, vidéo, théâtre et danse à travers les expériences et conceptions de chacun.

  • Invitations au voyage - samedi 29

    Sans concertation aucune, trois films très différents présentés lors des rencontres sont trois superbes invitations au voyage. Est-ce l'effet du centenaire de Jules Verne qui nous a influencé et lancé sur les pistes glacées du pôle où les routes désertiques de l'Ourika ?

    La Route Turque de Jean-Baptiste Warluzel et Falk van Graver, deux résidents du Var, nous entraîne pendant une heure à la découverte des peuples turcophones, dans un trajet qui remonte les voies de peuplement turc depuis l’Anatolie jusqu’à l’Altaï, à travers les principales régions de la turcophonie : Turquie, Azerbaïdjan, Ouzbékistan, Kirghizstan, Kazakhstan, Xinjian-Ouighour, Altaï. Autant de noms qui font rêver. D’octobre 2004 à février 2005, les deux réalisateurs ont sillonné routes et pistes d’Asie mineure à bord de leur Renault 4L, pour saisir dans la rudesse hivernale la vie de ces peuples formidables. Les images sont magiques.

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    « Dépouillé de commentaires et de musique, détaché des modes du temps, sans complaisance ni concession au commerce, mais habité par la clarté, la simplicité et la luminosité, la parti pris radical et populaire de la Route Turque est d’atteindre à l’universalité en invitant la spectateur à la contemplation ».

    Le film est soutenu par Mondes Réels et, pour les amateurs, un récit du voyage est à paraître au printemps 2005 aux Presses de la Renaissance. La Route Turque sera présentée pour la première fois à Nice le samedi 29 octobre à 14h30.

    Circumvisions de Marie France Giraudon et Emmanuel Avenel est un film canadien qui ouvrira la programmation de 18h30 le samedi 29. Tous deux sont des artistes multimedia qui coréalisent vidéos et installations depuis 1985. leur film envoûtant est une expérience de glaces, de neige et de mer. Un voyage au son des pas sur la neige et des craquements des icebergs.

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    "Une navigation circumpolaire entre réel et illusion, vécu et imaginaire, se mue en un périple-péril étrange dans l’univers merveilleux des mirages, en quête d’un dépassement de toutes les limites, de l’horizon, de l’infini…Cette odyssée-fabulation magique nous convie à une initiation au Mystère au sein d’un océan glacé agité des transes du Cosmos."

    Présenté en clôture, toujours le samedi 29, My Beautiful Pigeot est le nouveau film d'Eric Bergel qui après Pays Natal D'Adoption et Peines de Vies, est monté avec sa caméra à bord d’un vieux pick-up orange pour des chroniques de la vallée de l’Ourika, au Maroc, "De Marrakech aux sommets du Grand Atlas, Khalid nous balade, se raconte, s’interroge sur son pays, ses origines, sa foi…Qui sont à l’origine les berbères ? Etaient-ils tous des juifs ? La condition de la femme berbère est-elle prête à évoluer ? ..."

    Ce film est un parcours identitaire au cœur des montagnes et des peuples berbères ; il dessine une ascension philosophique et humaine.

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    De retour du Festival Méditerranéen de Montpellier, Eric Bergel, l'un des auteurs les plus talentueux de la région, accompagnera ce riche voyage plein de couleurs et de musique pour conclure en beauté ces 7e Rencontres.

  • Demandez le programme !

    Après un week end de dur labeur, il est là, il est tout chaud et il a (de mon point de vue modeste) fière allure. C'est le programme des 7e rencontres Cinéma et Vidéo à Nice que vous pouvez télécharger ICI :

    Le programme

    je vais revenir sur d'autres notes sur les tarifs, les accréditations, le plan d'accès, toutes choses qui sont inclues dans le document pdf, mais qu'il est toujours bon de rappeler. Si vous repérez une coquille voire une grossière erreur, envoyez moi un message et je répare sur le champ. Bonne lecture et n'oubliez pas de faire circuler largement, nous vous en serons éternellement reconnaissant !

  • Programme des 10 ans - Lundi 24

    Regard Indépendant fête ses dix années d’existence à l’occasion des 7e Rencontres. Il est de bon ton de jeter un œil en arrière à chaque anniversaire au chiffre rond et nous ne dérogerons pas à la tradition. Le programme des dix ans, proposé en ouverture, est à la fois un bilan et une proposition de pistes pour l’avenir. La création de la Coopérative du Cinéma et du Spectacle (devenue RI l’an passé) en 1995 entendait répondre à la question : comment aider les réalisateurs débutants de notre région ? Dix ans plus tard, il serait prétentieux de prétendre avoir trouvé une réponse. Pourtant l’association a joué son rôle, je dirais presque sans le faire exprès. Simplement du fait de son existence. Espace de rencontre et d’échange, première expérience de diffusion et de contact avec le public, les Rencontres ont été cela. Nous avons toujours la plus grande satisfaction à voir évoluer certains réalisateurs, à voir leurs films s’améliorer, leur talent s’affirmer et à les voir aujourd’hui engagés résolument dans une carrière professionnelle. Nous les aurions souhaités plus nombreux mais, comme le chante Alain Souchon, c’est déjà ça.

    Aurelia Barbet, Anne Sophie Salles et Sami Lorentz représentent les réussites les plus exemplaires. Aurélia, en une décennie, aura réalisé une dizaine de courts et participé à autant de projets, dont Le Train, Jardin Public, les deux épisodes de Chloé Valens et Cette Femme à Laquelle Je Pense. Hôtel Plasky, en 2004, marque une évolution, le film faisant partie de la collection Photomobile initiée par les Films de la Belle de Mai et ayant bénéficié d’une copie 35mm. Le film circule beaucoup et c’est à cause d’un autre festival que nous ne pourrons le monter de nouveau. Mais depuis, Aurélia a réalisé avec Agathe Dreyfus Holiday, que nous sommes heureux de présenter pour la première fois à Nice, un film sélectionné entre autres à Pantin, Grenoble et Paris.

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    Anne Sophie a fait ses études à l’ESRA Côte d’Azur avant de réaliser Madame Peloponnese en 1998 grâce au dispositif du SIRAR d’Aubagne. Ce film, inspiré de son expérience personnelle, est le premier film en 35mm réalisé par un membre de l’association. Nous l’avions présenté lors d’une soirée mémorable à Tourettes Levens. Les aventures de la vieille dame communiste, amoureuse de Jean Ferrat et de Robert Hue, ont eu une belle carrière en festivals et sur les chaînes de télévision. Ce court à ouvert la voie à Anne Sophie pour un premier long métrage qu’elle prépare activement et dont vous pouvez suivre les péripéties sur son blog hébergé, c’est la classe, par Télérama.

    Sami sort de l’ESRA lui aussi. Son premier film étudiant promettait déjà. Il a beaucoup écrit par la suite, chaque histoire lui étant intimement liée. C’est finalement avec la quête de Bruno, un jeune trisomique de dix-huit ans, qui veut retrouver son père récemment décédé que Sami passe à la réalisation en bénéficiant d’une production conséquente. Le Petit Chevalier est un premier film exemplaire qui dépasse l’anecdote personnelle pour atteindre à une réflexion plus large sur le deuil et le fait de grandir. Mention à l’interprétation de Lothar Bonin qui fait oublier son handicap par sa sensibilité et son humour. Joli moment de cinéma quand il croise de son regard espiègle celui d’une jeune femme dans un couloir d’hôpital.

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    Trois valeurs sûres et deux espoirs. Le programme d’ouverture proposera Rimb, le nouveau film de Loïc Deltour. Un projet ambitieux autour du poète Arthur Rimbaud qui mêle vidéo, danse, fiction et super8. Soutenu par l’association, le film a bénéficié de nombreux soutiens : le Théâtre National de Nice, les Studios de la Victorine, la Comédie des Rempart, le Studio Actuel de la Danse, la Compagnie Humaine ou encore Dell'Arte Production. C’est peu à l’esprit de ce projet que nous devons l’orientation de ces 7emes Rencontres.

    Entre Chien et Loup de Ronan Bertrand et Gregory Occelli, enfin, confirme le talent de l’équipe qui nous avait offert Souk El Had l’an dernier. Primé par les exploitants niçois, Entre Chien et Loup est symbolique de notre collaboration avec l’ESRA Côte d’Azur. Symbolique aussi de ces auteurs de talent que nous devons encourager à poursuivre leur travail en région.

    Photographies : Holiday et Le Petit Chevalier, tous droits réservés.

     

  • Cinéastes à Tout Prix - Mercredi 26

    Un projectionniste, (Max Naveaux), un professeur de Lycée (Jacques Hardy) et un ouvrier maçon (Jean-Jacques Rousseau, c'est son vrai nom) tournent en Belgique des longs métrages, sans moyens. Leurs équipes et leurs acteurs sont non professionnels. Ils rendent le réel délirant. Leurs films sont stupéfiants. Admirés par Noël Godin et par Benoît Poelvoorde, ces Don Quichotte du cinéma questionnent Hollywood.

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    Impossible de manquer un film avec un titre pareil. Cette formulation s’applique sans problème à la grande majorité des auteurs diffusés lors des Rencontres. Réunir un groupe de copains, emprunter du matériel à droite et à gauche. Tourner en plaine liberté, sans règle ni contrainte. Essayer de retrouver le cinéma que l’on aime avec ses maigres moyens. Tous ont connu ces situations, tous partagent la même passion, celle qui n’a pas la patience d’attendre les aides hypothétiques de la Région ou du CNC.

    Frédéric Sojcher a fait un film sur trois de ces cinglés de cinéma, trois portraits de réalisateurs belges qui ont valeur universelle. Jacques Hardy, Max Naveau et Jean-Jacques Rousseau ont voué leur vie, leur temps et leur argent à construire des œuvres improbables, ignorées du public, mais qui leur sont aussi indispensables que de respirer. Sojcher approche ses réalisateurs du dimanche comme de véritables professionnels, évitant le principal écueil : la moquerie. Si les premiers extraits et certaines déclarations font sourire (Ah !, le travelling « à la Kubrick »), leur foi et leur ténacité forcent le respect et mettent le spectateur dans la poche des lascars.

    Jean-Jacques Rousseau : " Si j'avais eu les moyens de Spielberg, j'aurais fait mieux. S'il avait eu mes moyens, jamais il n'aurait fait du cinéma. "

    Le film arrive à cerner le soupçon de grandeur qui habite l’artiste le plus modeste, quelque chose de profondément humain. La réalisation d’un rêve qui a à voir avec l’enfance. Lorsque l’on suit le casting sauvage de Rousseau sur un marché, on rit beaucoup, mais la sincérité, l’énergie et les réactions des acteurs potentiels emballent. On pense au quart d’heure de célébrité qu’Andy Warhol promet à chacun. On se souvient aussi de la façon dont choisissaient leurs acteurs Fellini, Welles, Léone ou encore Bresson. La même envie de filmer un être humain, le même désir d’un visage, d’un corps, la même idée d’un cinéaste. Le reste est une question de talent et de moyens. De même quand Max Naveaux explique " Je filme à balles de guerre et explosifs réels ", qu’il nous montre le matériel qui lui permettait de développer et monter ses films chez lui, on se rappelle l’essence artisanale de cet art. Un brin inconscient Max, mais tellement exigeant.

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    Jacques Hardy : " Un péplum, un western, un polar, une comédie musicale¿ A chaque film, j'explore un nouveau genre. "

    L’amateur est étymologiquement « celui qui aime ». Il faut découvrir les trois amateurs de Frédéric Sojcher et vous ne regretterez pas d’avoir fait leur connaissance.

    Mercredi 26 octobre à 21h30 au Théâtre Trimages