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Programme - Page 2

  • Lo Gran Festival Partidas 1 & 2 - Mardi 25

    Lo gran festival, suite de séquences en niçois traduites en anglais, pantaïer à la maison et aux environs, tchatche de la compétition, de la chance, du Gobi, des pommes de terre, du néolibéralisme et de bien d'autres choses. Il nous balade du pathos jusqu'au me-ravi-vilhos (merveilleux) pour faire un croc-en-jambe aux discours, aux comportements, et attitudes convenues de notre société du spectacle. E viva lo ràvi!

    Les Rencontres ont l'honneur et l'avantage d'accueillir, pour la soirée d'ouverture au théatre Trimages, le mardi 25 octobre à 21h30, Lo gran festival, projection et tchatche en deux parties de Tilo Lagalla. pour en savoir plus, rendez vous sur son excellent site, plein de vidéos et d'humour :

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    Lo Ràvi : Substantif qui s'applique à un individu toujours content.

    Quelques repères biographiques qu'il nous a aimablement communiqués :

    Tìlo Lagalla naît le 23/01/66 à Cannes.

    Vit et travaille dur a Nice.

    Diplômé de l’école de la Brossalhas en 83.

    Transféré d’urgence à Nice, où il obtient en 91 son diplôme artistique néofolklorique préparé à l’ESRP(escòla Sant Ròc dau pantaï).

    Entre crôute et chef-d'oeuvre, figuratif et abstrait, burlesque et gravité, local et universel, Eros et Thanatos, une balade au pays du charafi, des gacha empegas sous le haut patronage du Ràvi.

  • Héliotrope : fêter le cinéma d'animation - Mercredi 26

    Avec l'association Héliotrope, c'est une vieille histoire aussi. Cette structure démarrée en 1997 travaille sur la promotion du court métrage dans les Alpes Maritimes tandis que nombre de réalisateurs soutenus par Regard Indépendant démarrent par un court métrage. Cela crée des liens, surtout lorsque se rapprochent les goûts et la conception non seulement du cinéma mais aussi du travail associatif.

    Un Festival C'est trop Court et les Rencontres Cinéma et Vidéo se sont donc développés parallèlement, trouvant leurs marques l'un par rapport à l'autre, avant de se retrouver par un échange de programmation.

    Aujourd'hui, les relations se sont renforcées d'une collaboration sur l'atelier d'initiation au scénario de courts métrages qui reprend le jeudi 6 octobre au CEDAC de Cimiez, la participation au collectif CINEAC et d'un travail commun et ambitieux sur le dossier européen MEDIALP+.


    Pour sa rentrée, Héliotrope a remis à neuf son site et Yoan Kermet blogue de nouveau. L'avenir est à nous !

     

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    Après la science fiction l'an dernier, Laurent Tremeau et son équipe nous proposent d'ccueillir un programme de l'opération nationale de la 4ème Fête du Cinéma d'Animation, le programme "FABLES D'HIER ET DE DEMAIN" constitué de 8 courts métrages d'animation projeté en format 16mm. Détails :

    DEUX OU TROIS CHOSES QUE JE SAIS DE LA BRETAGNE Bruce Krebs & Mireille Boucard
    1985 / 16 mm / 1,37 / 5' / Couleur
    Scénario : Mireille Boucard, Bruce Krebs - Image : Bruce Krebs - Montage : Bruce Krebs - Décors : Bruce Krebs - Son : Bruce Krebs - Production : Les films Bruce Krebs
    D'un feuillet sort un drakkar dont les boucliers se transforment en menhirs. Sous un dolmen une maison dans laquelle se trouve un marin qui se transforme à son tour en... Plogoff, Amococadix, Fesnoz, harpe, voiliers. Une seule séquence où tout s'enchaine en douceur.


    LE SECRET DE MAITRE CORNILLE Pierre Veck
    1985 / 16 mm / 1,37 / 15' / Couleur
    Image : Pierre Veck - Montage : Pierre Veck - Décors : M. Demarest - Son : Pierre Veck, Michel Lagneau - Production : Pierre Veck Films
    Malgré la concurrence de la vapeur, le moulin de Maître Cornille continue à tourner et les villageois se demandent qui sont ces mystérieux clients. Un jeune couple découvre le secret du Maître Cornille.


    CRIMINAL TANGO Solweig Von Kleist
    1985 / 16 mm / 1,37 / 5' / Couleur
    Image : Solweig Von Kleist - Montage : Thierry Verrier - Son : Denis Mercier - Production : Films Roger Leenhardt
    Un homme est pourchassé à travers une ville en état de guerre par une mystérieuse femme chat. Au cours d'une confrontation finale, il découvrira l'identité réelle de cette étrange créature.


    LE MASQUE DU DIABLE Jean-François Laguionie
    1972 / 35 mm / 1,37 / 12' / Couleur
    Scénario : Jean-François Laguionie - Image : Kali Carlini, Jean-François Laguionie - Décors : Jean-François Laguionie - Son : - Production : La Fabrique
    Un soir, dans la montagne, loin des rumeurs du village où Carnaval bat son plein, une vieille femme engage une partie de dominos avec le diable...


    LE TRAVAIL DU FER Celia Canning & Néry Catineau
    1988 / 16 mm / 1,37 / 10' / Couleur
    Scénario : Néry Catineau - Image : Celia Canning, Néry Catineau - Montage : Néry Catineau, Celia Canning - Décors : Néry Catineau, Celia Canning - Son : P. Clément, P.Y. Lefoll - Interprètes : Pascal Renwick, David Ferre, Celia Canning, Néry Catineau – Production : Films du Gros Geai
    Une famille, composée d'un père, d'une mère, d'un fils, d'une fille, d'un chien et d'un grand-père, s'applique à vivre tout simplement.

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    FUITES Pauline Rebufat & Baptiste Kleitz
    1994 / 16 mm / 1,37 / 11' / Couleur
    Scénario : Pauline Rebufat, Baptiste Kleitz - Image : Denis Montagner, Laurent Delpech - Montage : Eric Lesachet - Son : Julien Chaumat - Production : Kinotech
    Lendemain de fête, lourdeurs d'estomac ? Voici une animation de gouttes d'eau qui va vous les nettoyer et vous les transformer en une chorégraphie digestive. Bonne fuite.


    CAPTAIN SCOTT Arnaud Maironi
    1998 / 16 mm / 1,37 / 12' / Couleur
    Scénario : Arnaud Maironi - Image : Arnaud Maironi - Montage : Arnaud Maironi - Décors : Arnaud Maironi - Son : Olivier Tronson - Production : Arnaud Maironi
    Dans le calme pesant du cosmos, le captain Scott revient d'une mission où il a dû affronter de terribles monstres aux confins de la galaxie. A la suite d'une panne, il est contraint à l'atterrissage sur une planète inconnue. Il va alors rencontrer une bien curieuse fillette.

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    MUROÏ Arnaud Maironi
    2001 / 16 mm / 1,37 / 8' / Noir & blanc
    Scénario : Arnaud Maironi - Image : Arnaud Maironi - Montage : Arnaud Maironi - Décors : Arnaud Maironi - Son : Olivier Tronson - Interprètes : Sophie Merceron, Cristelle Ledroit – Production : Arnaud Maironi
    Sur la colline dominant la vallée de Csjethe, s'élèvent les ruines d'un sinistre château. La jeune Sarah, comtesse et vampire de son état, partage cette immense demeure avec une vieille araignée mourante. Refusant son éternelle solitude, la comtesse prie son étrange amie de l'aider à mettre fin à ses jours. Entre amour, amitié et compassion, la vieille araignée se plongée au cœur d'un effroyable dilemme.

  • Instants Vidéo : Regard et Mémoire - Samedi 29

    La première rencontre avec Marc Mercier des Instants Vidéo (alors dits « de Manosque ») s'est faite à travers la présentation d'un programme de Loic Connanski au MAMAC, à l'époque où Muriel Anssens y faisait des programmations régulière.

    Nous l'avions invité à venir présenter une carte blanche, histoire d'enrichir notre programmation, de découvrir de nouveaux horizons et de rendre compte du formidable travail effectué pour montrer de la vidéo de part le monde. Il avait accepté.

    Depuis 2000, les Instants Vidéo (devenus itinérants) ont été l'un des piliers de notre manifestation, toujours présents, toujours disponibles, même aux moments les plus difficiles, apportant et accompagnant les oeuvres de James Lassey, Béatrice Blanchard, Cyril Rouge, Béatrice Dubell, Patrick Hébrad, Unglee, _i_A_A_A_i, Pierre Yves Cruaud, Loic Ellebe.. pour n'en citer que quelques uns, avec un souvenir personnel et tout particulier pour Anais Caruana et son émouvant Inspecteur Gadget, et Leila Albayati avec l'incroyable aventure de Vacances. Tout ceci ne serait rien sans la parole de Marc, sa façon précise et passionnée de présenter les films, d'ouvrir les portes les plus difficiles, donner les clefs d'oeuvres intimes, ressenties et brûlantes éloignées de la narration classique et confortable du court métrage que l'on qualifiera, faute de mieux, de « traditionnel ».

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    Cette année à nouveau, Les Instants vidéo seront parmi nous, le samedi 29 à 16h30 au théatre Trimages. Un nouveau lieu avec un nouveau programme regroupant quatre artistes et une thématique :

    Regard et mémoire

    Notre regard est énormément sollicité par les médias. Dans le même temps, on ne cesse de nous faire admettre que ce qu’on nous montre du monde ne nous regarde pas vraiment. Il y a des envoyés spéciaux qui sont là-bas ou au coin de notre rue pour voir à notre place, dire ce qu’il convient de penser des évènements… Puis, des spécialistes trouveront des remèdes pour colmater les brèches de ce monde. Quant à nous : restons à notre place de spectateurs.

    Ici, nous verrons quatre vidéo signées par des artistes qui se sont auto-désignés comme acteurs de leur propre vie, parfois même de leur propre solitude. Qu’ils récupèrent des images ou les fabriquent eux-mêmes, ils s’inventent tout un monde qui donne à penser, à sentir, à appréhender des possibles… La vie est là : devant soi ! Marc Mercier


    10-03-04 / 30-04-04 de Delphine Monrozies (France, 2004) 8’

    C’est un travail qui vise à montrer la complexité de nos rapports avec l’actualité télévisuelle. Sur un même plan, on voit à l’écran des images d’actualités et ces mêmes images, dans un contexte d’atelier public, sur lesquelles on opère un travail d’appropriation. Le statut du regardeur dans ces ateliers bascule pour celui de l’usager, les personnes à l’écran se trouvent engagées dans un dispositif opératoire qui extrait le média (couple image-écran) du système des médias.

    Cronik1 de I.A. A.A.I (France, 2005) 19’23

    30/11/2003, 17 :24 MRS, depuis cette date, ma mémoire devient celle d’une bande magnétique…

    Face à la nuit d’Anne Bénarouche (France, 2005) 8’40

    Quelqu’un est-il face à sa noire solitude ? Ou bien cherche-t-on une distraction au moment où le jour se termine dans l’esseulement ? Le mot « face » du titre est contenu dans « surface » ; à partir de cette idée de plan se dessine l’ambiguïté du regard dans ce sujet, et l’oscillation dans laquelle il se trouve. Regard de voyeur ? mais aussi et surtout regard presque abstrait de l’observateur, celui du dessinateur peut-être ? qui ne retient de ce qu’il est en train de voir que le mouvement du trait, et de la couleur dans l’espace. Et, qui ne perçoit dans la fugacité des micro-mouvements, passages de lumières ou respiration de couleur, (la télé), qu’un jeu éphémère dans le cadre des fenêtres, qui constituent autant de plans à l’intérieur du plan.

    L’île éphémère de Klyé Simon Luang (Laos, 2005) 30’

    En hiver, à la saison des basses eaux, des îles de sable apparaissent au milieu du Mékong. S’appropriant ces terres, des hommes, des femmes et des enfants marchent, courent, pêchent ou jouent. Ils font de ces non-lieux situés entre deux rives (celles du Laos et celles de la Thaïlande), des espaces de liberté et de communion avec la nature. Déplacement de la perspective, durée des plans, focale et vitesse transforment des scènes quotidiennes en une aventure de la perception.

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    Retrouvez les Instants Vidéo sur ce SITE.

    Retrouvez Marc Mercier dans les colonnes de Bref, la revue du court métrage ainsi que sur le site de la revue des Acharnistes

  • Soirée de projection

    Soirée de projection intime mais intéressante vendredi 2 septembre. Au programme, le documentaire de Michelle Bondi : Il Faut Dire Les Choses autour des six années de mandat du procureur Eric de Montgolfier. Je vous livre les réflexions que le film a inspiré à notre trésorier (que son nom soit loué jusqu'à la 19e génération) :

    Allais-je dire que, durant les premières minutes, j’ai eu du mal à m’intéresser vraiment au sujet, mais que peu à peu mon attention a été totalement captée ?
    Allais-je parler de ces effets, moins spéciaux qu’avant, qui fleurissent tout le long du film ; de ces trucages qui finalement, passée la première réaction de méfiance dubitative, montrent que les auteurs les emploient à bon escient ?
    Allais-je confier que j’ai aimé cette façon de diviser constamment l’écran en deux parties, l’une cadrant la personne interviewée, et l’autre laissant défiler des images du Vieux-Nice ?
    Allais-je révéler que la seule chose qui me chagrine dans ce reportage, c’est la musique – ou plutôt le fond sonore – tantôt vaguement oriental, tantôt simili film à suspens, totalement inadaptée à mon goût ?

    Hé bien non, la réflexion qui émerge de tout cela, c’est que cette vidéo étant tout à fait montrable, il faut alors nous demander : qui vient voir un documentaire ? Dans quelles conditions le diffuser ?
    Notre-Sérénissime-Prince-Des-Salles-Obscures (ses cheveux sont noirs et sa barbe a trois jours) m’a dit qu’il n’y avait pas de règle générale. Et me voilà donc revenu à mon p’tit début d’article, comme quoi un travail n’est jamais perdu.
    J’y écrivais que l’économiste Jean-Baptiste Say défendait l’idée selon laquelle « l’offre crée la demande » et que c’était peut-être pertinent en ce qui concerne l’économie, mais pas dans le domaine du spectacle.
    Il me semble en effet que c’est l’inverse qui se produit. C’est le public, ou plus exactement le public potentiel qui créera nos salles, avec de beaux films à mettre dedans. Ce public est-il si changeant que cela ? N’y a-t-il pas moyen de « thésauriser » un capital-spectateurs qui grossirait d’année en année, de Rencontres en Rencontres ?

    LUC

  • Pré-programmation

    Un Regard Indépendant


    Pour la septième année et nos dix ans, nous délimiterons un espace consacré aux productions régionales autour du théâtre Trimages, de la Cinémathèque de Nice et du Cinéma Mercury où réalisateurs, associatifs, étudiants en cinéma et bien d’autres se rencontrent et échangent a travers leurs œuvres, autant de tons, de regards, de démarches, autant de films qu'il est important de montrer.

    Au delà des diffusions désormais habituelles, tournées vers les écoles et sections spécialisées des lycées, les producteurs régionaux et les auteurs indépendants, nous poursuivrons la création de programmations originales et inédites comme, en 2003, les films « Broadcast ».

    Des cartes blanches seront proposées aux associations partenaires, parmi lesquelles les fidèles : imagespassages, Médiarama, Vidéochroniques ou les Instants Vidéo de Manosque. Nous poursuivrons également cette politique d’échanges avec Héliotrope, la Camédis et autres structures représentatives de la région.

    Région invitée


    Chaque année, une région menant une politique active en faveur de la production cinématographique, est invitée afin de présenter ses travaux, ses production. C'est l'occasion de rencontrer des réalisateurs et des producteurs travaillant en région, de créer des liens, d'échanger des savoirs et des pratiques.

    En 2005, nous proposerons d’élargir notre vision à l’échelle européenne avec une thématique : « Alors, L’Europe ! ».
    Nous envisageons d’inviter plusieurs structures européennes travaillant dans le même esprit que nous, pour réfléchir ensemble à une Europe de la création émergente.