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  • Musique libre : la liste des morceaux

    Je vous rappelle donc le principe de notre sélection de musique libre lors de la manifestation. La musique libre est de la musique mise sous licence Créative Commons par ses créateurs qui entendent la diffuser dans une autre logique que celle des producteurs, majors et indépendants. Ils choisissent de se faire connaître en proposant librement leur musique à l'échange et au téléchargement, en tout légalité, selon les règles en vigueur dans la licence.

    En partenariat avec Jamendo, une plate forme regroupant plus de 300 groupes de tous styles, nous vous proposons d'écouter lors des Rencontres une sélection d'artistes que vous pourrez découvrir par la suite sur le site Jamendo ou sur leurs sites personnels, en concert ou en CD classiques. L'idée est de sensibiliser de façon ludique et concrète aux Créative Commons en proposant d'écouter, en fond sonore avant chaque séance, deux morceaux d'un groupe (tout styles confondus). Ce groupe et son travail seront présentés par une animation ou un clip projeté sur l'écran. Chaque spectateur qui le souhaite pourra obtenir une copie des fichiers musicaux en format MP3, soit gravé sur un CD vierge (à apporter avec soi !), soit avec une clef USB (à porter autour du cou).


    Mercredi 26 octobre à 17h30 au théâtre trimages, je vous ferais découvrir les grandes lignes et le principe des Créative Commons. Nous débattrons de leurs implications et des possibilités ouvertes pour le cinéma, la vidéo et le court métrage. Nous envisagerons aussi les relations qui peuvent se nouer entre les réalisateurs et les musiciens.

    L'amateur de musique repartira avec la sélection musicale que voici :

    Lonah - Pièces - Crepuscule (+ intro)

    Myassa - Fanfare de Mensonges - Fanfare de mensonges

    # H·e· Rtz ² - Sonic Moods - Whispered Seeds - Rtz241-3

    ...anabase* - expédition vers l'intérieur - l'équation chimique

    thierry blanchard - TBLS - l'éponge

    Inna Crisis - The Time is Now - Righteous People

    L'Onomatopeur - Always Beating - Slap Violin

    Both - En attendant d'aller sur Mars... - La forteresse vide

    Ehma - Les Temps Modernes - Pizzicato

    Silex - el color de la vida - De tu vida soy el color

    Saelynh - Sensation électronique - In memory of our dreams

    Boules de Feu - Têtes à Couacs - Le Kikidonc

    Bézèd'h - Les cent ciels - Chouchen

    Horonya - Ital Vibes—Yérénini

  • Conférence de presse

    Regardez comme il est fier votre président aux côtés de monsieur André Barthe, adjoint à la culture de la Ville de nice et de notre coordinatrice, Brigitte. ce matin, devant café et jus d'orange, nous avons présenté le programme et posé pour la postérité.

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  • Demandez le programme !

    Après un week end de dur labeur, il est là, il est tout chaud et il a (de mon point de vue modeste) fière allure. C'est le programme des 7e rencontres Cinéma et Vidéo à Nice que vous pouvez télécharger ICI :

    Le programme

    je vais revenir sur d'autres notes sur les tarifs, les accréditations, le plan d'accès, toutes choses qui sont inclues dans le document pdf, mais qu'il est toujours bon de rappeler. Si vous repérez une coquille voire une grossière erreur, envoyez moi un message et je répare sur le champ. Bonne lecture et n'oubliez pas de faire circuler largement, nous vous en serons éternellement reconnaissant !

  • RIMB - vendredi 28

    Rimb, le marcheur, laventurier, le marchand darmes du Sahara, le déserteur d'Indonésie, le traducteur de Londres, celui qui fut chef de chantier à Chypre ou forain en Norvège fut également dans sa courte jeunesse...

    ...le poète, en Europe

     

    RIMB, Chorégraphie picturale sur pellicule argentique Super8, est le projet ambitieux du réalisateur Loïc Deltour autour de la figure désormais légendaire du poète Arthur Rimbaud. Associant les images, la musique, la danse et la poésie, RIMB, l'homme aux semelles de vent est un désir de cinéma qui a fédèré cette année l'enthousiasme de nombreux talents de notre région. Loïc a obtenu le soutien de partenaires artistiques prestigieux comme le Théâtre National de Nice, les Studios de la Victorine, la Comédie des Rempart, le Studio Actuel de la Danse, la Compagnie Humaine ou encore Dell'Arte Production.

    Portée par les énergies mobilisées, la préparation du film a été engagée dès le début de l'année. Le tournage a commencé en avril et mai, dans le village de Saorge et dans le cadre prestigieux du Palais Lascaris, à Nice puis elle s'est poursuivie jusqu'au mois d'août. Loic termine actuellement les peaufinages du montage et du mixage. Le film sera présenté en ouverture le lundi 24 à la Cinémathèque de Nice puis le vendredi 28 octobre lors de la séance de 19h30 au théâtre Trimages.

    Pigments et pixels sont aussi a l'honneur..."Originale et variée" l'Expo Photo "Autour du film Rimb" aura aussi lieu au théatre Trimages du 25 au 29 Octobre, et vous pourrez découvrir les photographies de Éric-Clément Demange, Frederic Ortial, Eric Oberdorff et Bryan Cloninger.

     

    Cliquez sur l'invitation pour en découvrir quelques échantillons.

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  • Programme des 10 ans - Lundi 24

    Regard Indépendant fête ses dix années d’existence à l’occasion des 7e Rencontres. Il est de bon ton de jeter un œil en arrière à chaque anniversaire au chiffre rond et nous ne dérogerons pas à la tradition. Le programme des dix ans, proposé en ouverture, est à la fois un bilan et une proposition de pistes pour l’avenir. La création de la Coopérative du Cinéma et du Spectacle (devenue RI l’an passé) en 1995 entendait répondre à la question : comment aider les réalisateurs débutants de notre région ? Dix ans plus tard, il serait prétentieux de prétendre avoir trouvé une réponse. Pourtant l’association a joué son rôle, je dirais presque sans le faire exprès. Simplement du fait de son existence. Espace de rencontre et d’échange, première expérience de diffusion et de contact avec le public, les Rencontres ont été cela. Nous avons toujours la plus grande satisfaction à voir évoluer certains réalisateurs, à voir leurs films s’améliorer, leur talent s’affirmer et à les voir aujourd’hui engagés résolument dans une carrière professionnelle. Nous les aurions souhaités plus nombreux mais, comme le chante Alain Souchon, c’est déjà ça.

    Aurelia Barbet, Anne Sophie Salles et Sami Lorentz représentent les réussites les plus exemplaires. Aurélia, en une décennie, aura réalisé une dizaine de courts et participé à autant de projets, dont Le Train, Jardin Public, les deux épisodes de Chloé Valens et Cette Femme à Laquelle Je Pense. Hôtel Plasky, en 2004, marque une évolution, le film faisant partie de la collection Photomobile initiée par les Films de la Belle de Mai et ayant bénéficié d’une copie 35mm. Le film circule beaucoup et c’est à cause d’un autre festival que nous ne pourrons le monter de nouveau. Mais depuis, Aurélia a réalisé avec Agathe Dreyfus Holiday, que nous sommes heureux de présenter pour la première fois à Nice, un film sélectionné entre autres à Pantin, Grenoble et Paris.

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    Anne Sophie a fait ses études à l’ESRA Côte d’Azur avant de réaliser Madame Peloponnese en 1998 grâce au dispositif du SIRAR d’Aubagne. Ce film, inspiré de son expérience personnelle, est le premier film en 35mm réalisé par un membre de l’association. Nous l’avions présenté lors d’une soirée mémorable à Tourettes Levens. Les aventures de la vieille dame communiste, amoureuse de Jean Ferrat et de Robert Hue, ont eu une belle carrière en festivals et sur les chaînes de télévision. Ce court à ouvert la voie à Anne Sophie pour un premier long métrage qu’elle prépare activement et dont vous pouvez suivre les péripéties sur son blog hébergé, c’est la classe, par Télérama.

    Sami sort de l’ESRA lui aussi. Son premier film étudiant promettait déjà. Il a beaucoup écrit par la suite, chaque histoire lui étant intimement liée. C’est finalement avec la quête de Bruno, un jeune trisomique de dix-huit ans, qui veut retrouver son père récemment décédé que Sami passe à la réalisation en bénéficiant d’une production conséquente. Le Petit Chevalier est un premier film exemplaire qui dépasse l’anecdote personnelle pour atteindre à une réflexion plus large sur le deuil et le fait de grandir. Mention à l’interprétation de Lothar Bonin qui fait oublier son handicap par sa sensibilité et son humour. Joli moment de cinéma quand il croise de son regard espiègle celui d’une jeune femme dans un couloir d’hôpital.

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    Trois valeurs sûres et deux espoirs. Le programme d’ouverture proposera Rimb, le nouveau film de Loïc Deltour. Un projet ambitieux autour du poète Arthur Rimbaud qui mêle vidéo, danse, fiction et super8. Soutenu par l’association, le film a bénéficié de nombreux soutiens : le Théâtre National de Nice, les Studios de la Victorine, la Comédie des Rempart, le Studio Actuel de la Danse, la Compagnie Humaine ou encore Dell'Arte Production. C’est peu à l’esprit de ce projet que nous devons l’orientation de ces 7emes Rencontres.

    Entre Chien et Loup de Ronan Bertrand et Gregory Occelli, enfin, confirme le talent de l’équipe qui nous avait offert Souk El Had l’an dernier. Primé par les exploitants niçois, Entre Chien et Loup est symbolique de notre collaboration avec l’ESRA Côte d’Azur. Symbolique aussi de ces auteurs de talent que nous devons encourager à poursuivre leur travail en région.

    Photographies : Holiday et Le Petit Chevalier, tous droits réservés.

     

  • Cinéastes à Tout Prix - Mercredi 26

    Un projectionniste, (Max Naveaux), un professeur de Lycée (Jacques Hardy) et un ouvrier maçon (Jean-Jacques Rousseau, c'est son vrai nom) tournent en Belgique des longs métrages, sans moyens. Leurs équipes et leurs acteurs sont non professionnels. Ils rendent le réel délirant. Leurs films sont stupéfiants. Admirés par Noël Godin et par Benoît Poelvoorde, ces Don Quichotte du cinéma questionnent Hollywood.

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    Impossible de manquer un film avec un titre pareil. Cette formulation s’applique sans problème à la grande majorité des auteurs diffusés lors des Rencontres. Réunir un groupe de copains, emprunter du matériel à droite et à gauche. Tourner en plaine liberté, sans règle ni contrainte. Essayer de retrouver le cinéma que l’on aime avec ses maigres moyens. Tous ont connu ces situations, tous partagent la même passion, celle qui n’a pas la patience d’attendre les aides hypothétiques de la Région ou du CNC.

    Frédéric Sojcher a fait un film sur trois de ces cinglés de cinéma, trois portraits de réalisateurs belges qui ont valeur universelle. Jacques Hardy, Max Naveau et Jean-Jacques Rousseau ont voué leur vie, leur temps et leur argent à construire des œuvres improbables, ignorées du public, mais qui leur sont aussi indispensables que de respirer. Sojcher approche ses réalisateurs du dimanche comme de véritables professionnels, évitant le principal écueil : la moquerie. Si les premiers extraits et certaines déclarations font sourire (Ah !, le travelling « à la Kubrick »), leur foi et leur ténacité forcent le respect et mettent le spectateur dans la poche des lascars.

    Jean-Jacques Rousseau : " Si j'avais eu les moyens de Spielberg, j'aurais fait mieux. S'il avait eu mes moyens, jamais il n'aurait fait du cinéma. "

    Le film arrive à cerner le soupçon de grandeur qui habite l’artiste le plus modeste, quelque chose de profondément humain. La réalisation d’un rêve qui a à voir avec l’enfance. Lorsque l’on suit le casting sauvage de Rousseau sur un marché, on rit beaucoup, mais la sincérité, l’énergie et les réactions des acteurs potentiels emballent. On pense au quart d’heure de célébrité qu’Andy Warhol promet à chacun. On se souvient aussi de la façon dont choisissaient leurs acteurs Fellini, Welles, Léone ou encore Bresson. La même envie de filmer un être humain, le même désir d’un visage, d’un corps, la même idée d’un cinéaste. Le reste est une question de talent et de moyens. De même quand Max Naveaux explique " Je filme à balles de guerre et explosifs réels ", qu’il nous montre le matériel qui lui permettait de développer et monter ses films chez lui, on se rappelle l’essence artisanale de cet art. Un brin inconscient Max, mais tellement exigeant.

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    Jacques Hardy : " Un péplum, un western, un polar, une comédie musicale¿ A chaque film, j'explore un nouveau genre. "

    L’amateur est étymologiquement « celui qui aime ». Il faut découvrir les trois amateurs de Frédéric Sojcher et vous ne regretterez pas d’avoir fait leur connaissance.

    Mercredi 26 octobre à 21h30 au Théâtre Trimages

  • La circulation des oeuvres

    Le premier de nos objectifs, avec cette manifestation, est d'ouvrir un espace de diffusion aux films indépendants.

    Le premier contact de son film avec un public est une étape essentielle pour le réalisateur débutant. Avec un public qui ne soit pas composé de son équipe et de leurs familles mais de véritables spectateurs curieux, séduits par tel ou tel élément, prêts à payer leur place pour voir le film.

    C'est là, à travers cette rencontre et cet échange, que le réalisateur apprendra le plus sur son art, sur sa façon de s'exprimer et de faire passer son discours. C'est là aussi qu'il aura ses plus grandes satisfactions... ou ses plus grandes déceptions.

    Cette rencontre n'est pas toujours facile à provoquer. Regard Indépendant bataille depuis de nombreuses années pour créer, fidéliser et développer un public, ce public mythique aux cents visages qui sera sensible au frisson de la découverte de nouveaux talents.

    Montrer de tels films, films indépendants, premiers films, films d'écoles, est un véritable défi. Il est indispensable de les proposer dans les meilleures conditions techniques et d'accueil possibles. Nice, avec son sous équipement en matière de salles, est une ville qui ne favorise pas la circulation des oeuvres. Mais des solutions s'élaborent au fil des années, avec le cinéma Mercury, avec la Cinémathèque de Nice, et cette année avec le théâtre Trimages qui n'est autre qu'une ancienne salle de cinéma paroissial.

    La circulation des oeuvres passe aussi par la création d'un réseau qui permet d'amplifier les échanges. Réseau d'associations amies comme les Instants Vidéo, La Réplique, Héliotrope, Le Logoscope, Vidéochroniques, Imagespassage ou le collectif CINEAC. Les programmations croisées et les cartes blanches lors des Rencontres permettent de confronter des pratiques et des univers. D'élargir notre point de vue.

    Avec la dématérialisation des oeuvres de l'ére numérique, cette circulation doit être repensée de fond en comble. Aux problèmes techniques et d'espaces de diffusion s'ajoutent les problèmes de gestion des droits d'auteur permettant aux oeuvres de circuler sur la Toile librement et sûrement. Une première réponse a été apportée avec les Créative Commons, inspirée de l'aventure des logiciels libres. Aujourd'hui, le monde de la musique invente chaque jour de nouvelles façons de rencontrer un public. Le monde du cinéma et de la vidéo doit aussi faire sa révolution numérique.

    Trois tables rondes illustreront ces thématiques :

    Mercredi 26 octobre 17 h 30 Théâtre Trimages

    Conférence débat sur les Créative Commons animée par Vincent Jourdan (Regard indépendant)

    Jeudi 27 octobre 17 h 30 Théâtre Trimages

    La diffusion à Nice : table ronde animée par Philippe Serve (Collectif CINEAC et Cinéma Sans Frontières)

    Vendredi 28 octobre 17 h 30 Théâtre Trimages

    Cinéma, vidéo et art vivant : passerelles et pratiques, table ronde animé par l'association Regard Indépendant

    Entrée libre

  • Forum musique libre

    Afin de préparer la programmation de musique libre, j'ai ouvert une discussion sur le forum de Jamendo. Vous pouvez suivre le déroulement des opérations, proposer un groupe qui vous plait et participer au forum.

  • Lo Gran Festival Partidas 1 & 2 - Mardi 25

    Lo gran festival, suite de séquences en niçois traduites en anglais, pantaïer à la maison et aux environs, tchatche de la compétition, de la chance, du Gobi, des pommes de terre, du néolibéralisme et de bien d'autres choses. Il nous balade du pathos jusqu'au me-ravi-vilhos (merveilleux) pour faire un croc-en-jambe aux discours, aux comportements, et attitudes convenues de notre société du spectacle. E viva lo ràvi!

    Les Rencontres ont l'honneur et l'avantage d'accueillir, pour la soirée d'ouverture au théatre Trimages, le mardi 25 octobre à 21h30, Lo gran festival, projection et tchatche en deux parties de Tilo Lagalla. pour en savoir plus, rendez vous sur son excellent site, plein de vidéos et d'humour :

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    Lo Ràvi : Substantif qui s'applique à un individu toujours content.

    Quelques repères biographiques qu'il nous a aimablement communiqués :

    Tìlo Lagalla naît le 23/01/66 à Cannes.

    Vit et travaille dur a Nice.

    Diplômé de l’école de la Brossalhas en 83.

    Transféré d’urgence à Nice, où il obtient en 91 son diplôme artistique néofolklorique préparé à l’ESRP(escòla Sant Ròc dau pantaï).

    Entre crôute et chef-d'oeuvre, figuratif et abstrait, burlesque et gravité, local et universel, Eros et Thanatos, une balade au pays du charafi, des gacha empegas sous le haut patronage du Ràvi.