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7e Rencontres Cinéma et Vidéo à Nice - Page 4

  • Cinéastes à Tout Prix - Mercredi 26

    Un projectionniste, (Max Naveaux), un professeur de Lycée (Jacques Hardy) et un ouvrier maçon (Jean-Jacques Rousseau, c'est son vrai nom) tournent en Belgique des longs métrages, sans moyens. Leurs équipes et leurs acteurs sont non professionnels. Ils rendent le réel délirant. Leurs films sont stupéfiants. Admirés par Noël Godin et par Benoît Poelvoorde, ces Don Quichotte du cinéma questionnent Hollywood.

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    Impossible de manquer un film avec un titre pareil. Cette formulation s’applique sans problème à la grande majorité des auteurs diffusés lors des Rencontres. Réunir un groupe de copains, emprunter du matériel à droite et à gauche. Tourner en plaine liberté, sans règle ni contrainte. Essayer de retrouver le cinéma que l’on aime avec ses maigres moyens. Tous ont connu ces situations, tous partagent la même passion, celle qui n’a pas la patience d’attendre les aides hypothétiques de la Région ou du CNC.

    Frédéric Sojcher a fait un film sur trois de ces cinglés de cinéma, trois portraits de réalisateurs belges qui ont valeur universelle. Jacques Hardy, Max Naveau et Jean-Jacques Rousseau ont voué leur vie, leur temps et leur argent à construire des œuvres improbables, ignorées du public, mais qui leur sont aussi indispensables que de respirer. Sojcher approche ses réalisateurs du dimanche comme de véritables professionnels, évitant le principal écueil : la moquerie. Si les premiers extraits et certaines déclarations font sourire (Ah !, le travelling « à la Kubrick »), leur foi et leur ténacité forcent le respect et mettent le spectateur dans la poche des lascars.

    Jean-Jacques Rousseau : " Si j'avais eu les moyens de Spielberg, j'aurais fait mieux. S'il avait eu mes moyens, jamais il n'aurait fait du cinéma. "

    Le film arrive à cerner le soupçon de grandeur qui habite l’artiste le plus modeste, quelque chose de profondément humain. La réalisation d’un rêve qui a à voir avec l’enfance. Lorsque l’on suit le casting sauvage de Rousseau sur un marché, on rit beaucoup, mais la sincérité, l’énergie et les réactions des acteurs potentiels emballent. On pense au quart d’heure de célébrité qu’Andy Warhol promet à chacun. On se souvient aussi de la façon dont choisissaient leurs acteurs Fellini, Welles, Léone ou encore Bresson. La même envie de filmer un être humain, le même désir d’un visage, d’un corps, la même idée d’un cinéaste. Le reste est une question de talent et de moyens. De même quand Max Naveaux explique " Je filme à balles de guerre et explosifs réels ", qu’il nous montre le matériel qui lui permettait de développer et monter ses films chez lui, on se rappelle l’essence artisanale de cet art. Un brin inconscient Max, mais tellement exigeant.

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    Jacques Hardy : " Un péplum, un western, un polar, une comédie musicale¿ A chaque film, j'explore un nouveau genre. "

    L’amateur est étymologiquement « celui qui aime ». Il faut découvrir les trois amateurs de Frédéric Sojcher et vous ne regretterez pas d’avoir fait leur connaissance.

    Mercredi 26 octobre à 21h30 au Théâtre Trimages

  • La circulation des oeuvres

    Le premier de nos objectifs, avec cette manifestation, est d'ouvrir un espace de diffusion aux films indépendants.

    Le premier contact de son film avec un public est une étape essentielle pour le réalisateur débutant. Avec un public qui ne soit pas composé de son équipe et de leurs familles mais de véritables spectateurs curieux, séduits par tel ou tel élément, prêts à payer leur place pour voir le film.

    C'est là, à travers cette rencontre et cet échange, que le réalisateur apprendra le plus sur son art, sur sa façon de s'exprimer et de faire passer son discours. C'est là aussi qu'il aura ses plus grandes satisfactions... ou ses plus grandes déceptions.

    Cette rencontre n'est pas toujours facile à provoquer. Regard Indépendant bataille depuis de nombreuses années pour créer, fidéliser et développer un public, ce public mythique aux cents visages qui sera sensible au frisson de la découverte de nouveaux talents.

    Montrer de tels films, films indépendants, premiers films, films d'écoles, est un véritable défi. Il est indispensable de les proposer dans les meilleures conditions techniques et d'accueil possibles. Nice, avec son sous équipement en matière de salles, est une ville qui ne favorise pas la circulation des oeuvres. Mais des solutions s'élaborent au fil des années, avec le cinéma Mercury, avec la Cinémathèque de Nice, et cette année avec le théâtre Trimages qui n'est autre qu'une ancienne salle de cinéma paroissial.

    La circulation des oeuvres passe aussi par la création d'un réseau qui permet d'amplifier les échanges. Réseau d'associations amies comme les Instants Vidéo, La Réplique, Héliotrope, Le Logoscope, Vidéochroniques, Imagespassage ou le collectif CINEAC. Les programmations croisées et les cartes blanches lors des Rencontres permettent de confronter des pratiques et des univers. D'élargir notre point de vue.

    Avec la dématérialisation des oeuvres de l'ére numérique, cette circulation doit être repensée de fond en comble. Aux problèmes techniques et d'espaces de diffusion s'ajoutent les problèmes de gestion des droits d'auteur permettant aux oeuvres de circuler sur la Toile librement et sûrement. Une première réponse a été apportée avec les Créative Commons, inspirée de l'aventure des logiciels libres. Aujourd'hui, le monde de la musique invente chaque jour de nouvelles façons de rencontrer un public. Le monde du cinéma et de la vidéo doit aussi faire sa révolution numérique.

    Trois tables rondes illustreront ces thématiques :

    Mercredi 26 octobre 17 h 30 Théâtre Trimages

    Conférence débat sur les Créative Commons animée par Vincent Jourdan (Regard indépendant)

    Jeudi 27 octobre 17 h 30 Théâtre Trimages

    La diffusion à Nice : table ronde animée par Philippe Serve (Collectif CINEAC et Cinéma Sans Frontières)

    Vendredi 28 octobre 17 h 30 Théâtre Trimages

    Cinéma, vidéo et art vivant : passerelles et pratiques, table ronde animé par l'association Regard Indépendant

    Entrée libre

  • Forum musique libre

    Afin de préparer la programmation de musique libre, j'ai ouvert une discussion sur le forum de Jamendo. Vous pouvez suivre le déroulement des opérations, proposer un groupe qui vous plait et participer au forum.

  • Lo Gran Festival Partidas 1 & 2 - Mardi 25

    Lo gran festival, suite de séquences en niçois traduites en anglais, pantaïer à la maison et aux environs, tchatche de la compétition, de la chance, du Gobi, des pommes de terre, du néolibéralisme et de bien d'autres choses. Il nous balade du pathos jusqu'au me-ravi-vilhos (merveilleux) pour faire un croc-en-jambe aux discours, aux comportements, et attitudes convenues de notre société du spectacle. E viva lo ràvi!

    Les Rencontres ont l'honneur et l'avantage d'accueillir, pour la soirée d'ouverture au théatre Trimages, le mardi 25 octobre à 21h30, Lo gran festival, projection et tchatche en deux parties de Tilo Lagalla. pour en savoir plus, rendez vous sur son excellent site, plein de vidéos et d'humour :

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    Lo Ràvi : Substantif qui s'applique à un individu toujours content.

    Quelques repères biographiques qu'il nous a aimablement communiqués :

    Tìlo Lagalla naît le 23/01/66 à Cannes.

    Vit et travaille dur a Nice.

    Diplômé de l’école de la Brossalhas en 83.

    Transféré d’urgence à Nice, où il obtient en 91 son diplôme artistique néofolklorique préparé à l’ESRP(escòla Sant Ròc dau pantaï).

    Entre crôute et chef-d'oeuvre, figuratif et abstrait, burlesque et gravité, local et universel, Eros et Thanatos, une balade au pays du charafi, des gacha empegas sous le haut patronage du Ràvi.

  • L'affiche : version définitive

    Et voici la version définitive avec ses logos et tout et tout...

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    Merci encore à son créateur, Frédéric Nakache.

    Alors, figurez vous que cette affiche suscite bien des interprétations. Je vais vous donner la mienne, qui n'engage que moi, et je vous laisse le plaisir de donner la votre en commentaire, qu'elle soit positive ou négative. L'important, et c'est déjà une réussite en ce qui me concerne, c'est que l'on en parle.

    J'y vois donc le nouveau souffle qui va parcourir, c'est mon voeux le plus cher, les Rencontres et notre association. un vent d'innovation, un vent de passion, un vent salutaire dans les voiles de la création locale. Que chaque film soit une bulle légère soufflée par un enfant et emportée par le vent. A vous.

  • De la musique libre aux Rencontres

    Innovation d'importance lors de ces 7e Rencontres, vous allez y entendre de la musique. Mais pas n'importe quelle sorte de musique : de la musique libre.


    On désigne comme musique libre toute création musicale distribuée sous une licence libre telle que une des licences Creative Commons ou la licence Art Libre par exemple. (définition wikipedia).


    La musique libre, c'est de la musique que ses auteurs ont décidé de diffuser en toute liberté, selon leurs propres règles, par opposition au mode de distribution (et aux droits d'exploitations qui y sont liés) des musiques produites et distribuées par des labels, qu'ils dépendent de majors ou qu'ils soient indépendants. C'est une façon de réinventer le rapport entre l'artiste et son public, une façon neuve de faire circuler les oeuvres. On ne dit pas ce qu'il est interdit de faire, mais ce qu'il est possible de faire.


    Pour donner néanmoins un cadre juridique à cette idée, il fallait une licence adaptée aux nouveaux modes de diffusion, en particulier aux formats numériques, aux échanges sur Internet et aux nombreux systèmes actuels de copie. Cet outil, ce sera la licence libre dont les Créative Commons sont emblématiques. Le principe s'inspire des règles régissant le logiciel libre car il partage son état d'esprit. Pour en savoir plus, je vous invite à visiter leur site.


    L'enjeu aujourd'hui, pour un artiste débutant, c'est de se faire connaître. C'est que son travail soit écouté, lu ou vu. « Qu'on imprime mes oeuvres et que je meure de faim » s'écria Eugène Pottier, qui écrivit « l'Internationale » et quelques grandes chansons révolutionnaires. Il est vrai qu'il avait été sur les barricades de la Commune et qu'il avait une autre ambition pour ses chansons que bien des marchands d'aujourd'hui.


    Alors, que va-t'il se passer lors des 7e Rencontres ? Et bien nous avons proposé à l'une des associations les plus actives pour la promotion de la musique libre, Jamendo, de nous aider à composer la bande son de la manifestation.


    S'inspirant de plusieurs autres expériences, nous vous proposerons d'écouter, en fond sonore avant chaque séance, deux morceaux d'un groupe (tout styles confondus). Ce groupe et son travail vous seront présentés par une diapositive projetée sur l'écran. Chaque spectateur qui le souhaite pourra obtenir une copie des fichiers musicaux en format MP3, soit gravé sur un CD vierge (à apporter avec soi !), soit avec une clef USB (à porter autour du cou).


    Mercredi 26 octobre à 17h30, une présentation des Créative Commons et du principe des licences libres sera organisée au Théâtre Trimages.


    Pourquoi tout ceci ? Parce que nous avons souhaité, à travers la musique, faire connaître de façon ludique et concrète l'intérêt de ce mouvement. Les gens du cinéma et de la vidéo ont tout intérêt à se pencher sur le phénomène et ses mécanismes. Aujourd'hui, la musique, mais aussi les textes, les photographies et même la bière sont mis sous Créative Commons. Des films aussi, mais plus timidement. La question des droits est plus difficile à gérer. Néanmoins, nous souhaitons aussi susciter l'intérêt pour les musiques diffusées selon ces principes et encourager les collaborations entre cinéastes, vidéastes et musiciens. Construire des passerelles, contribuer à la circulation des oeuvres. Le coeur de notre action.


    Pour en savoir plus, visitez le site de Jamendo et lisez l'un des textes fondateurs : Philosophie de la Musique Libre de Ram Samudrala

  • Présentation au Théatre Trimages

    C'est donc partit pour cette septième édition des Rencontres Cinéma et Vidéo à Nice !

     

    Elles se tiendront du 24 au 29 octobre 2005 à la Cinémathèque de Nice pour la soirée d'ouverture et au Théâtre Trimages pour l'essentiel de la manifestation. La différence essentielle avec les années précédentes, c'est le lieu. Le théâtre Trimages est une ancienne salle de cinéma (un cinéma paroissial !) gérée par l’association Trimages. Leur équipe a accepté de nous recevoir cette année et s’est révélée sensible à la construction à une dynamique commune. Croiser les publics, s’ouvrir vers de nouveaux univers, rencontrer de nouvelles familles de création, ce sont des thèmes qui ont toujours été au cœur de nos actions. Nous nous réjouissons donc des perspectives ainsi ouvertes.

     

    Mercredi 28 octobre, à partir de 19h00, Trimages organise une présentation de son programme pour la saison. Nous nous associons à cet évènement au cours duquel nous aurons l’occasion de révéler les grandes lignes des Septièmes Rencontres dont la programmation est (presque) bouclée.


    Je compte sur tous nos membres et invite tous nos partenaires à venir découvrir ce lieu superbe et sa chaleureuse équipe.

    Théâtre Trimages : 17 rue Alsace Lorraine 06000 / Nice

    Plan d'accès

    Renseignements : 04 93.62.12.84.

  • Héliotrope : fêter le cinéma d'animation - Mercredi 26

    Avec l'association Héliotrope, c'est une vieille histoire aussi. Cette structure démarrée en 1997 travaille sur la promotion du court métrage dans les Alpes Maritimes tandis que nombre de réalisateurs soutenus par Regard Indépendant démarrent par un court métrage. Cela crée des liens, surtout lorsque se rapprochent les goûts et la conception non seulement du cinéma mais aussi du travail associatif.

    Un Festival C'est trop Court et les Rencontres Cinéma et Vidéo se sont donc développés parallèlement, trouvant leurs marques l'un par rapport à l'autre, avant de se retrouver par un échange de programmation.

    Aujourd'hui, les relations se sont renforcées d'une collaboration sur l'atelier d'initiation au scénario de courts métrages qui reprend le jeudi 6 octobre au CEDAC de Cimiez, la participation au collectif CINEAC et d'un travail commun et ambitieux sur le dossier européen MEDIALP+.


    Pour sa rentrée, Héliotrope a remis à neuf son site et Yoan Kermet blogue de nouveau. L'avenir est à nous !

     

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    Après la science fiction l'an dernier, Laurent Tremeau et son équipe nous proposent d'ccueillir un programme de l'opération nationale de la 4ème Fête du Cinéma d'Animation, le programme "FABLES D'HIER ET DE DEMAIN" constitué de 8 courts métrages d'animation projeté en format 16mm. Détails :

    DEUX OU TROIS CHOSES QUE JE SAIS DE LA BRETAGNE Bruce Krebs & Mireille Boucard
    1985 / 16 mm / 1,37 / 5' / Couleur
    Scénario : Mireille Boucard, Bruce Krebs - Image : Bruce Krebs - Montage : Bruce Krebs - Décors : Bruce Krebs - Son : Bruce Krebs - Production : Les films Bruce Krebs
    D'un feuillet sort un drakkar dont les boucliers se transforment en menhirs. Sous un dolmen une maison dans laquelle se trouve un marin qui se transforme à son tour en... Plogoff, Amococadix, Fesnoz, harpe, voiliers. Une seule séquence où tout s'enchaine en douceur.


    LE SECRET DE MAITRE CORNILLE Pierre Veck
    1985 / 16 mm / 1,37 / 15' / Couleur
    Image : Pierre Veck - Montage : Pierre Veck - Décors : M. Demarest - Son : Pierre Veck, Michel Lagneau - Production : Pierre Veck Films
    Malgré la concurrence de la vapeur, le moulin de Maître Cornille continue à tourner et les villageois se demandent qui sont ces mystérieux clients. Un jeune couple découvre le secret du Maître Cornille.


    CRIMINAL TANGO Solweig Von Kleist
    1985 / 16 mm / 1,37 / 5' / Couleur
    Image : Solweig Von Kleist - Montage : Thierry Verrier - Son : Denis Mercier - Production : Films Roger Leenhardt
    Un homme est pourchassé à travers une ville en état de guerre par une mystérieuse femme chat. Au cours d'une confrontation finale, il découvrira l'identité réelle de cette étrange créature.


    LE MASQUE DU DIABLE Jean-François Laguionie
    1972 / 35 mm / 1,37 / 12' / Couleur
    Scénario : Jean-François Laguionie - Image : Kali Carlini, Jean-François Laguionie - Décors : Jean-François Laguionie - Son : - Production : La Fabrique
    Un soir, dans la montagne, loin des rumeurs du village où Carnaval bat son plein, une vieille femme engage une partie de dominos avec le diable...


    LE TRAVAIL DU FER Celia Canning & Néry Catineau
    1988 / 16 mm / 1,37 / 10' / Couleur
    Scénario : Néry Catineau - Image : Celia Canning, Néry Catineau - Montage : Néry Catineau, Celia Canning - Décors : Néry Catineau, Celia Canning - Son : P. Clément, P.Y. Lefoll - Interprètes : Pascal Renwick, David Ferre, Celia Canning, Néry Catineau – Production : Films du Gros Geai
    Une famille, composée d'un père, d'une mère, d'un fils, d'une fille, d'un chien et d'un grand-père, s'applique à vivre tout simplement.

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    FUITES Pauline Rebufat & Baptiste Kleitz
    1994 / 16 mm / 1,37 / 11' / Couleur
    Scénario : Pauline Rebufat, Baptiste Kleitz - Image : Denis Montagner, Laurent Delpech - Montage : Eric Lesachet - Son : Julien Chaumat - Production : Kinotech
    Lendemain de fête, lourdeurs d'estomac ? Voici une animation de gouttes d'eau qui va vous les nettoyer et vous les transformer en une chorégraphie digestive. Bonne fuite.


    CAPTAIN SCOTT Arnaud Maironi
    1998 / 16 mm / 1,37 / 12' / Couleur
    Scénario : Arnaud Maironi - Image : Arnaud Maironi - Montage : Arnaud Maironi - Décors : Arnaud Maironi - Son : Olivier Tronson - Production : Arnaud Maironi
    Dans le calme pesant du cosmos, le captain Scott revient d'une mission où il a dû affronter de terribles monstres aux confins de la galaxie. A la suite d'une panne, il est contraint à l'atterrissage sur une planète inconnue. Il va alors rencontrer une bien curieuse fillette.

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    MUROÏ Arnaud Maironi
    2001 / 16 mm / 1,37 / 8' / Noir & blanc
    Scénario : Arnaud Maironi - Image : Arnaud Maironi - Montage : Arnaud Maironi - Décors : Arnaud Maironi - Son : Olivier Tronson - Interprètes : Sophie Merceron, Cristelle Ledroit – Production : Arnaud Maironi
    Sur la colline dominant la vallée de Csjethe, s'élèvent les ruines d'un sinistre château. La jeune Sarah, comtesse et vampire de son état, partage cette immense demeure avec une vieille araignée mourante. Refusant son éternelle solitude, la comtesse prie son étrange amie de l'aider à mettre fin à ses jours. Entre amour, amitié et compassion, la vieille araignée se plongée au cœur d'un effroyable dilemme.

  • Instants Vidéo : Regard et Mémoire - Samedi 29

    La première rencontre avec Marc Mercier des Instants Vidéo (alors dits « de Manosque ») s'est faite à travers la présentation d'un programme de Loic Connanski au MAMAC, à l'époque où Muriel Anssens y faisait des programmations régulière.

    Nous l'avions invité à venir présenter une carte blanche, histoire d'enrichir notre programmation, de découvrir de nouveaux horizons et de rendre compte du formidable travail effectué pour montrer de la vidéo de part le monde. Il avait accepté.

    Depuis 2000, les Instants Vidéo (devenus itinérants) ont été l'un des piliers de notre manifestation, toujours présents, toujours disponibles, même aux moments les plus difficiles, apportant et accompagnant les oeuvres de James Lassey, Béatrice Blanchard, Cyril Rouge, Béatrice Dubell, Patrick Hébrad, Unglee, _i_A_A_A_i, Pierre Yves Cruaud, Loic Ellebe.. pour n'en citer que quelques uns, avec un souvenir personnel et tout particulier pour Anais Caruana et son émouvant Inspecteur Gadget, et Leila Albayati avec l'incroyable aventure de Vacances. Tout ceci ne serait rien sans la parole de Marc, sa façon précise et passionnée de présenter les films, d'ouvrir les portes les plus difficiles, donner les clefs d'oeuvres intimes, ressenties et brûlantes éloignées de la narration classique et confortable du court métrage que l'on qualifiera, faute de mieux, de « traditionnel ».

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    Cette année à nouveau, Les Instants vidéo seront parmi nous, le samedi 29 à 16h30 au théatre Trimages. Un nouveau lieu avec un nouveau programme regroupant quatre artistes et une thématique :

    Regard et mémoire

    Notre regard est énormément sollicité par les médias. Dans le même temps, on ne cesse de nous faire admettre que ce qu’on nous montre du monde ne nous regarde pas vraiment. Il y a des envoyés spéciaux qui sont là-bas ou au coin de notre rue pour voir à notre place, dire ce qu’il convient de penser des évènements… Puis, des spécialistes trouveront des remèdes pour colmater les brèches de ce monde. Quant à nous : restons à notre place de spectateurs.

    Ici, nous verrons quatre vidéo signées par des artistes qui se sont auto-désignés comme acteurs de leur propre vie, parfois même de leur propre solitude. Qu’ils récupèrent des images ou les fabriquent eux-mêmes, ils s’inventent tout un monde qui donne à penser, à sentir, à appréhender des possibles… La vie est là : devant soi ! Marc Mercier


    10-03-04 / 30-04-04 de Delphine Monrozies (France, 2004) 8’

    C’est un travail qui vise à montrer la complexité de nos rapports avec l’actualité télévisuelle. Sur un même plan, on voit à l’écran des images d’actualités et ces mêmes images, dans un contexte d’atelier public, sur lesquelles on opère un travail d’appropriation. Le statut du regardeur dans ces ateliers bascule pour celui de l’usager, les personnes à l’écran se trouvent engagées dans un dispositif opératoire qui extrait le média (couple image-écran) du système des médias.

    Cronik1 de I.A. A.A.I (France, 2005) 19’23

    30/11/2003, 17 :24 MRS, depuis cette date, ma mémoire devient celle d’une bande magnétique…

    Face à la nuit d’Anne Bénarouche (France, 2005) 8’40

    Quelqu’un est-il face à sa noire solitude ? Ou bien cherche-t-on une distraction au moment où le jour se termine dans l’esseulement ? Le mot « face » du titre est contenu dans « surface » ; à partir de cette idée de plan se dessine l’ambiguïté du regard dans ce sujet, et l’oscillation dans laquelle il se trouve. Regard de voyeur ? mais aussi et surtout regard presque abstrait de l’observateur, celui du dessinateur peut-être ? qui ne retient de ce qu’il est en train de voir que le mouvement du trait, et de la couleur dans l’espace. Et, qui ne perçoit dans la fugacité des micro-mouvements, passages de lumières ou respiration de couleur, (la télé), qu’un jeu éphémère dans le cadre des fenêtres, qui constituent autant de plans à l’intérieur du plan.

    L’île éphémère de Klyé Simon Luang (Laos, 2005) 30’

    En hiver, à la saison des basses eaux, des îles de sable apparaissent au milieu du Mékong. S’appropriant ces terres, des hommes, des femmes et des enfants marchent, courent, pêchent ou jouent. Ils font de ces non-lieux situés entre deux rives (celles du Laos et celles de la Thaïlande), des espaces de liberté et de communion avec la nature. Déplacement de la perspective, durée des plans, focale et vitesse transforment des scènes quotidiennes en une aventure de la perception.

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    Retrouvez les Instants Vidéo sur ce SITE.

    Retrouvez Marc Mercier dans les colonnes de Bref, la revue du court métrage ainsi que sur le site de la revue des Acharnistes

  • La Réplique - Vendredi 28

    « Au théâtre, l’Homme apprend qui il est » Edward BOND
    Une des citations qui définissent l'éthique de l'association
    La Réplique, collectif de comédiens professionnels basée à Marseille et agissant au niveau de toute la Région Provence Alpes Côte d'Azur.


    Créée en 1981 autour du soutien aux réalisations de spectacles de théâtre, « il est aujourd’hui devenu un lieu d'exploration, d'entraînement, d'ateliers, où de nombreux intervenants transmettent leur savoir, aussi bien dans le domaine de l’art vivant que dans celui du cinéma ». Cinéma, le mot est laché. Aujourd'hui, « Le collectif LA REPLIQUE a pour objectif de répondre aux attentes des professionnels de l’ « actorat » dans le sens le plus large, en termes d’échanges de pratiques, d’information, de professionnalisation, de complément de formation… La discipline de l’acteur se pratiquant sous d’innombrables facettes, dont les deux vecteurs principaux sont l’art vivant et le cinéma ».


    C'est sous cet dernier angle que nous serons heureux de les recevoir pour les 7e Rencontres avec un film, Ce Que J'aimerais, un court métrage d'Éric Guirado, le réalisateur de Un Petit Air de Fête, un court métrage qui est né, un peu par hasard, du travail en atelier du réalisateur avec une dizaine de comédiens autour d'un thème, le désir et d'un lieu, un hôtel. Le hasard fait bien les choses. Outre la qualité de la réalisation, proche des personnages, on peut admirer (et le mot ne me semble pas trop fort) les prestations des comédiens, tous pleins de promesses, et cette ambiance feutrée, entre mélancolie et humour. Il faut avoir vu l'homme grenouille. Ce sera chose faite fin octobre.
    Outre le film, La Réplique participera à la table ronde autour de l'interaction entre l’art vivant et le cinéma. Ils pourront nous apporter leur expérience des leçons du travail de théâtre avec les comédiens mis au service du cinéma, notamment à travers les « laboratoires de séquence ». Bientôt, nous l'espérons, La Réplique ouvrira son antenne niçoise. D'ores et déjà Xavier Laurent, comédien que vous avez pu voir chez Loic Nicoloff (Pt'its Cadeaux) est souvent sur place.


    Pour en savoir plus sur le collectif et ses actions, rendez vous sur leur site. Ou venez les voir aux Rencontres, ils seront là.